Franck Cammas et ses hommes sont partis pour les 6 705 milles qui séparent Auckland (Nouvelle-Zélande) d'Itajaï (Brésil). Cette cinquième étape de la Volvo Ocean Race, parcours phare de ce tour du monde avec le mythique passage du Cap Horn, est aussi la plus longue et la plus exigeante depuis le début de la course. L’entrée en matière a été musclée et ce n’est que le début…
C’est sous un vent d’une vingtaine de noeuds que les six Volvo Open 70 se sont élancés dans l’étroit canal d’Auckland, pour une navigation qui devrait durer une bonne quinzaine de jours.
Au départ, le skipper de Sanya, Mike Sanderson, local de l’étape, s’est imposé de manière magistrale sur le reste de la flotte en prenant le meilleur départ.
La prudence était de mise sur cette boucle, car endommager le bateau à ce moment, aurait pu remettre en cause le déroulé de toute l’étape. Mal parti, Groupama n'a pu revenir sur ses concurrents sur le parcours en baie. Mais attention : quatre heures après le départ, l'équipage de Franck Cammas pointait déjà en deuxième position.
« Faites nous vibrer ! » c'est ce que l’équipier média de Groupama 4 a entendu à plusieurs reprises en quittant le port Néo-Zélandais. Et le public a été servi. Douze heures après le départ, Yann Riou transmettait le message suivant : « Groupama 4 vibre. La coque, le mât, les voiles, l'équipage, tout ! Et comme jamais... S'il est dit qu'on doit se prendre une prune pratiquement à chaque départ d'étape, celle ci est particulièrement copieuse. A nous faire oublier les autres. Quelle violence ! ». Aucun des navigants participant à cette étape ne se souvient d’une nuit en mer aussi éprouvante.
Une dépression s'est en effet installée dans le Nord de la Nouvelle-Zélande, le vent est monté à plus de quarante nœuds et les vagues à plus de 7 mètres.
Franck Cammas annonçait juste après la nuit de tempête: « Les conditions ont été rudes avec du vent de face et une mer très désordonnée. C’était très difficile de vivre à bord du bateau qui bougeait dans tous les sens, avec des chocs très impressionnants. On a fini par casser une pièce sur le foc de brise, au pire moment puisqu’il y avait plus de 35 nœuds ! On a perdu du terrain et tout l’équipage a dû venir donner un coup de main sur le pont. On en est sorti un peu épuisé».
Le résultat de cette première nuit bouleversante a été sévère pour l’ensemble de la flotte. L’avarie la plus spectaculaire touchait Abu Dhabi à une quarantaine de milles du départ (60 kilomètres environ), au large de Port Jackson. Une cloison avant se désolidarisait et Ian Walker choisissait de revenir à Auckland pour réparer. Le voilier émirati repartait lundi 19 mars au petit matin avec 600 milles de retard.
La bulle anticyclonique qui s’est ensuite installée a bloqué la route au niveau des Quarantièmes Rugissants et compressé la flotte qui naviguait à vue le mercredi 21 mars. Le ralentissement a été aussi subit que le gros temps le lendemain du départ d’Auckland ! En quelques heures, Franck Cammas et ses hommes sont passés de 20 nœuds de vitesse moyenne, à 15 nœuds, puis 12 puis 4 nœuds…
Groupama 4 en a profité pour prendre momentanément le leadership alors qu’une grosse dépression est en vue pour les prochains jours… Franck Cammas : « On va rapidement naviguer dans la brise de la grosse dépression qui est devant nous et qui avance vers le cap Horn, pendant une semaine. Il y aura beaucoup de vent et beaucoup de mer : le flux ne va pas descendre en dessous de 30 nœuds pendant un bout de temps ! »
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