Le duel entre les Français et les Américains est toujours aussi intense, puisque Groupama 4 et Puma naviguent de conserve depuis maintenant 24 heures. A 1 000 milles de l'arrivée à Itajaï, les duellistes vont rapidement passer d'une brise portante soutenue ce lundi à du louvoyage dès la nuit prochaine... Il y a donc beaucoup de petites options possibles !
Bien sûr, les Espagnols ont rattrapé près de la moitié de leur retard accumulé après leur arrêt technique derrière le cap Horn, et Telefonica n'est plus qu'à 250 milles du duo leader ! Mais cet écart est suffisant pour que les Ibères ne naviguent désormais plus dans les mêmes conditions météorologiques, avec un temps de retard sur les duellistes. Cette situation va se stabiliser ces prochains jours et probablement jusqu'au Brésil. Les 25% de delta semblent très difficiles à remonter, sachant que les trois voiliers dessinés par Juan Kouyoumdjian sont quasiment des sisterships et que leur différentiel vitesse est infime. Il dépend essentiellement de la configuration de voilure et le fait d'être à deux au contact ne fait qu'améliorer les performances grâce à ce repère comparatif...
De l'autre côté de la cordillère.
A la même latitude que les leaders, les néo-Zélandais sont en approche du Chili. Encore une grosse journée de mer et Camper sera à Puerto Montt pour réparer son étrave. Combien de temps cela prendra-t-il ? Là est la question... Mais il n'est pas bon en ce moment de flirter avec les mers du Sud ! Une très grosse et très creuse dépression australe fait route dans la Pacifique, avec des vents de plus de 60 noeuds annoncés. C'est probablement la raison qui a incité Abu Dhabi à faire cap vers l'Est et, même s'ils n'ont pas encore déclaré leurs intentions, Ian Walker et son équipage semblent bien faire aussi route vers l'île de Chiloé. La spectaculaire réparation en mer du délaminage de la coque émiratie n'est peut-être pas suffisamment sécurisante pour autoriser une navigation extrême vers le cap Horn...
C'est donc en tête de la flotte que se tournent les regards car après plus de 5 000 milles, un méchant coup de vent au près, une courte période de calme, huit jours de tempête australe et 800 milles de conditions très variables depuis le cap Horn, Puma et Groupama 4 sont à vue ! Cela était déjà arrivé lors de la deuxième étape vers les Maldives entre Camper et Telefonica, mais là, il reste encore 1 000 milles à parcourir et bien des retournements de situation en perspective...
Pas de deux.
Car le tango argentin va jouer du bandonéon ! Il faut s'attendre à ce que les écarts entre les voiliers français et américains oscillent au gré des microphénomènes météorologiques, des changements de voilure, des petits bords de recadrage quand le vent va basculer au secteur Nord. Cette marche à quatre temps devrait en effet modifier le tempo dès la nuit prochaine car si le rythme a déjà changé moult fois depuis le cap Horn, il s'est enfin réveillé la nuit dernière avec le passage d'un front venu d'Argentine : un flux de Sud-Ouest de 25 noeuds a permis d'accélérer jusqu'au midi solaire. Mais la suite est plus complexe car derrière cette dépression qui se creuse et s'en va rapidement vers l'Afrique du Sud, un anticyclone se forme sur le Rio de la Plata.
Longer les côtes argentines, puis uruguayennes et brésiliennes semble donc le choix des duellistes. La trajectoire est moins risquée que celle au large : dans ces parages, les hautes pressions ont tendance à s'étendre vers l'Est ou à se scinder en plusieurs cellules qu'il devient difficile d'éviter. Mais ce choix côtier ne va pas être une sinécure ! D'abord la brise va s'essouffler quand Groupama 4 et Puma vont voir passer devant leurs étraves le centre anticyclonique. Ensuite, comme il va se décaler vers le large, c'est le long de sa bordure occidentale que les deux équipages devraient se frayer un chemin vers le Brésil. Un sentier chaotique avec du vent de secteur Nord-Ouest d'une vingtaine de noeuds, puis de Nord quinze noeuds. Il faudra donc bien négocier les bascules et il faut s'attendre à ce que Franck Cammas et ses hommes face à Ken Read et son équipage ne se lâchent pas le tableau arrière jusqu'à Itajaï !
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