Entre  Saint-Martin et les Îles Vierges, le canal d'Anegada est marqué par un  récif surmonté d'un phare,                                                 Sombrero ! C'est cette  feinte de football que Groupama 4 vise à réaliser en contournant  l'obstacle des calmes par une pichenette                                                 dans le Sud. La  trajectoire de Franck Cammas et ses hommes est désormais trente milles  plus méridionale que les trois leaders                                                 qui sont en passe de  s'extraire d'une zone de calmes qui les a stoppés net ce samedi matin.  La brise est loin d'être stabilisée                                                 non seulement pour le  week-end, mais aussi jusqu'à l'arrivée à Miami dont l'ETA (Estimed Time  Arrival) recule d'heure en heure...
L'angoisse                                                 du gardien de but au moment du pénalty
« Il  y avait 120 milles d'écart latéral vendredi après-midi entre Puma                                                 et Camper alors qu'ils  étaient au contact il y a deux jours ! Et maintenant, ils sont de  nouveau ensemble... Nous sommes au                                                 coin Nord-Est des  Antilles et il faut faire désormais route directe vers Miami, mais c'est  du plein vent arrière : il a donc                                                 fallu enchaîner les  empannages et les modèles météo ne sont pas d'accord. Il y en a qui  propose le Nord, d'autre l'Ouest,                                                 mais rien au milieu :  cela dépend alors des navigateurs, introvertis ou extravertis, et des  skippers plus ou moins attaquants                                                 ou défensifs. Cela va  être un peu la roulette russe parce que la situation est compliquée.  C'est propice à un retour de Groupama                                                 4 et d'Abu Dhabi, mais  il y a des milles à croquer ! Car en plus, cela va se dégrader avec de  la pluie, des orages, des bascules                                                 : c'est la porte ouverte  au bazar organisé... C'est intéressant pour un navigateur comme moi,  mais je préfère quand même quand                                                 on peut maîtriser son  destin ce qui ne semble pas être le cas : c'est difficile de choisir une  option plus qu'une autre.                                                 » indiquait Jean-Luc Nélias, navigateur de Groupama 4. 
Il  n'y a ainsi pas de voie royale pour la Floride : tout                                                 va se jouer par petites  touches au centre ou par frappes enveloppées le long de la ligne de  touche. Le terrain de jeu est                                                 en effet limité par  l'archipel d'îles tropicales, des Vierges aux Bahamas avec une ligne de  séparation, le tropique du Cancer                                                 : des deux côtés le vent  souffle poussivement, mais au milieu il n'y a rien ou presque pour les  jours à venir. Il y aurait                                                 donc deux stratégies  d'attaque : en contre sur l'aile gauche avec Groupama 4 et Abu Dhabi ;  en crochet sur l'aile droite avec                                                 Puma, Camper et  Telefonica. Pour l'instant, le match est serré car les Américains ont dû  surveiller les dribbles espagnols                                                 et la tentative de  débordement des néo-Zélandais pendant que les Français et les Émiratis  effectuaient une déviation pour                                                 se démarquer au Sud.
Tirs au but
La  stratégie s'appuie ainsi sur une progression lente vers le but                                                 car le terrain est miné  par des trous de vent même si la brise tend à s'établir ce samedi  après-midi entre cinq et dix noeuds                                                 de secteur Nord. Franck  Cammas et son équipage sont en phase attaquante pour aller chercher le «  corner » du côté de Porto                                                 Rico où un flux de  Nord-Est d'une douzaine de noeuds est en cours d'installation. Les trois  leaders visent plutôt les îles                                                 Caïques, plus proches de  la route directe certes, mais plus risquées car le vent tend à  s'écrouler à moins de six noeuds.                                                 Les tacticiens sont donc  extrêmement sollicités parce qu'il n'y a pas de grande clarté jusqu'à  la « surface de réparation                                                 » délimitée par l'île  d'Eleuthera (Nord des Bahamas), l'une des dernières marques de parcours  avant la Floride. 
Ainsi                                                 alors que le final joue  les prolongations car il n'est pas attendu avant jeudi matin (et  encore), il faudra certainement conclure                                                 par les tirs au but pour  départager les cinq prétendants : les combinaisons tactiques ne sont  pas évidentes puisqu'un marais                                                 barométrique se forme  sur le tropique du Cancer avec un flux de secteur Est faible à modéré au  Sud et un régime très mou de                                                 secteur Ouest au Nord de  cette ligne imaginaire. La remontée le long des îles des Bahamas, soit  500 milles, s'annonce très                                                 indécise car personne ne  sait comment vont évoluer ces minima dépressionnaires qui se succèdent  au fur et à mesure que les                                                 bateaux progressent,  parfois très lentement comme ce samedi matin. Groupama 4 est loin d'être  hors-jeu avec une soixantaine                                                 de milles d'écart sur le  leader américain, et son décalage latéral lui laisse l'opportunité d'un  contrôle orienté pour « enrhumer                                                 » ses adversaires... Et  l'arbitre n'est pas prêt de siffler les arrêts de jeu.
Position  des concurrents de                                                 la Volvo Ocean Race sur  la sixième étape Itajai - Miami à 1300 UTC (15h00 heure française) le  05/05/2012
1. Puma                                                 - à 948 milles de l'arrivée
2. Camper - à 22,7 milles du premier
3. Telefonica - à 28,4 milles du premier
4. Groupama                                                 4 - à 65,8 milles du premier
5. Abu Dhabi Ocean Racing - à 84,4 milles du premier
Team  Sanya - DNS (ne participera                                                 pas à cette étape suite à  une avarie au départ d'Auckland et rejoindra la flotte à Miami)
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