Après 1 000 milles de parcourus depuis le départ de Miami dimanche soir (heure française), la flotte est de nouveau regroupée en moins de soixante milles au large des Bermudes. Toujours leader, Groupama 4 doit surveiller Telefonica sous son vent, Puma dans son axe et Camper à son vent... Mais l'impératif est d'accrocher en premier le front qui se déplace juste devant les étraves.
Ils n'iront finalement pas friser les icebergs : la trajectoire idéale passe en effet largement en-dessous de la zone d'exclusion des glaces dans le Sud-Est de Terre-Neuve. En revanche, c'est la queue d'une dépression peu marquée qui descend du Labrador, que tous les équipages cherchent à rejoindre dans les heures qui viennent pour toucher un peu plus de pression de secteur Sud-Ouest. Or même si l'avantage de Groupama 4 acquis à la sortie de la perturbation tropicale de lundi a fondu comme un growler dans le Gulf Stream, sa position en pointe du groupe est particulièrement favorable. C'est en effet à l'Est que le vent est plus soutenu et celui qui s'en ira avec a de grandes chances de creuser l'écart.
Le manège enchanté
Car que s'est-il passé ces dernières 48h ? Franck Cammas et ses hommes en évitant lundi le centre de la dépression tropicale Alberto, au large de Charleston, ont pu s'échapper, comptant jusqu'à 70 milles d'avance. Mais au fur et à mesure qu'ils progressaient vers l'Est, le vent est progressivement tombé : Groupama 4 a ralenti dans un flux de Sud-Ouest d'une dizaine de noeuds quand le peloton s'est enfin extirpé du chaos météo avec près de dix-huit noeuds de brise. La flotte des poursuivants s'est alors séparée en éventail pour se replacer en fonction d'un nouveau phénomène météorologique à gérer : un front oblique sur l'Atlantique associé à une petite dépression qui se creuse au large du Labrador.
Pourquoi alors ne pas suivre la même route ? Parce que certains comme les Espagnols et les Émiratis ont considéré qu'il valait mieux aller vite même si cela entraînait un décalage dans le Nord (30 milles par rapport à Groupama 4), d'autres comme les Américains et les Chinois ont suivi le sillage du leader français pour ne pas prendre de risque et attendre leur heure, enfin les néo-Zélandais (40 milles plus au Sud) espèrent toucher le vent du front plus rapidement. En effet, ce système météo a une configuration oblique entre Terre-neuve et les Caraïbes et il se décale vers l'Est à près de vingt noeuds. Il est donc plus près des étraves sur sa « queue » que vers sa « tête ». Chacun cherche à se positionner pour accrocher ses trois à cinq noeuds de vent supplémentaires qui vont permettre d'enclencher le turbo plus tôt...
Névralgiques Açores
L'affaire est d'importance car le différentiel vitesse atteindra alors deux à trois noeuds et celui qui n'arrivera pas à agripper le front va se retrouver dans une brise plus Ouest (donc au vent arrière) et moins consistante.
Avec le renforcement du vent, les navigateurs vont pouvoir grappiller des milles dans le Nord sans perdre en potentiel : actuellement par 34°N au large des Bermudes, les concurrents vont tirer un grand trait sur l'Atlantique dans des conditions parfaites avec une longue houle de Sud-Ouest pour surfer pendant au moins trois jours. Il y a donc forcément beaucoup de tension à bord des bateaux pour ne pas rater le « TGV » qui pourrait enfin offrir de supers sensations aux barreurs. Si tout le monde entre dans le système, il ne devrait pas y avoir de bouleversements hiérarchiques conséquents mais si certains ratent le coche, la situation ne fera que se dégrader. Il n'y aura probablement pas d'option significative à prendre, mais il ne faut surtout pas lâcher le morceau !
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