En tête depuis dix jours, les Américains ont de nouveau fait le break dans une brise de Nord-Est de quinze noeuds alors qu'ils abordent l'archipel des Caïques. Groupama 4 a cédé du terrain et va devoir composer avec les récifs coralliens qui débordent la République Dominicaine : Franck Cammas et ses hommes espèrent que les calmes au large des Bahamas vont redistribuer les cartes...
Jusqu'à présent, Puma a été impérial depuis le cap Frio (Brésil) et malgré les moult retours des Espagnols et des néo-Zélandais, les Américains ont toujours tenu le premier rang. Et ils viennent de confirmer leur aisance dans ce temps particulièrement instable depuis le départ de Itajai : avec vendredi soir à peine dix milles de marge sur Camper et moins de vingt sur Telefonica, la situation était tendue pour Ken Read et son équipage. Mais en 36h, le voilier d'Outre-Atlantique a creusé l'écart avec quarante milles sur ses deux plus dangereux adversaires. Une nouvelle fois, la brise est revenue par devant et Groupama 4 a encaissé une perte sèche de soixante milles dans le même laps de temps...
Un tour de passe-passe ?
Pour autant, la configuration météorologique inhabituelle sur les Antilles et les Bahamas perdure et provoque un nouvel « arrachage de cheveux » pour tous les navigateurs qui peinent à définir de quoi l'avenir proche sera fait. Quant à se projeter à deux ou trois jours, c'est-à-dire à l'approche de l'arrivée à Miami, cela tourne à la boule de cristal ! Ce dimanche après-midi un régime de Nord-Est balaye le plan d'eau, mais il atteint douze à quinze noeuds à l'avant de la flotte et à peine sept à l'arrière... Par conséquent, les vitesses moyennes sont aussi variées mais pour combien de temps ? L'approche du tropique du Cancer va encore une fois compresser la flotte aux abords de l'île de San Salvador, la première terre que Christophe Colomb découvrit le 11 octobre 1492. Ce faible relief ceinturé de corail sera-t-il le Saint-Sauveur des marins français ?
La succession de retours en quelques heures et d'écarts en quelques quarts depuis le cap Frio (Brésil) tend à pondérer l'espoir d'un retournement total de situation. Mais cette sixième étape a tellement relancé les débats depuis le départ que l'espérance est encore de mise. Surtout que ce ralentissement attendu pour lundi soir est probablement le dernier coup de Jarnac avant la Floride... Cacique de cette étape au scénario improbable, le hiérarque américain a toutefois la possibilité de s'infiltrer dans les nombreuses passes qui séparent les Caïques et les autres îles des Bahamas. Tout comme Camper qui suit la même trace, car Telefonica s'est décalé de 40 milles au vent et s'avère moins bien positionné pour se détourner vers les canaux sans perdre des milles.
Dans un mouchoir ?
Pour Groupama 4 et Abu Dhabi qui se suivent sur une trajectoire 35 milles plus au Sud que celle de Puma et Camper, le choix de la route est imminent entre déborder les récifs coralliens par le Nord ou plonger vers les bancs de Navidad, Silver et Mouchoir en longeant la République Dominicaine et Haïti afin de passer entre les îles de Grande Inagua et des Caïques. Mais c'est ensuite un véritable dédale de « patates » de corail, de récifs et d'îlots où la profondeur de la mer passe brutalement de 1 000 mètres à 10, voire un mètre ! Il n'y a pas de passage partout et il faut de toutes façons laisser à bâbord la grande île de Eleuthera (au Nord des Bahamas), ce qui limite le champ tactique.
Il reste aussi une voie par la passe Mouchoir, au Sud du Grand Turk, ou la passe des Caïques, un chemin que les Américains pourraient bien inaugurer car la grande bulle sans vent qui se forme dans l'Est de l'archipel des Bahamas ne laisse pas beaucoup d'autres choix que de raser les côtes. Reste à savoir si cela est plus propulsif sur la face orientale ou sur le côté occidental. Il est en tout cas presque acquis que le premier à s'extraire de ce dernier obstacle d'ici 48h aura de grandes chances de s'imposer à Miami. Franck Cammas et ses hommes n'ont pas le positionnement le plus enviable, mais il y a tellement d'incertitudes sur l'extension et l'intensité de cette bulle que tout reste encore possible !
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