C'est une victoire très importante pour l'équipe française qui peut espérer gagner une place au classement général (selon le résultat de Camper), mais surtout parce que Groupama 4 est le premier voilier à s'imposer sur une étape océanique après les trois victoires espagnoles à Cape Town, Abu Dhabi et Sanya. De plus, Auckland est une ville tournée vers la mer et la voile est avec le rugby, le sport national : nombre de marins kiwis sont embarqués sur les voiliers de la Volvo Ocean Race à l'image de Brad Marsh équipier d'avant sur Groupama 4. Franck Cammas et ses hommes ont donc mis 19 jours et 15 heures pour parcourir les 5 220 milles orthodromiques mais en réalité, le vent contraire prédominant sur cette étape les a contraint à effectuer plus de 6 500 milles sur l'eau !
Une stratégie payante
C'est au milieu du Pacifique Nord que Groupama 4 a pris le commandement d'une flotte qui avait passé près d'une semaine à batailler contre des vents de secteur Est, obligeant les six VO-70 à se détourner de la route directe de plus de 800 milles avant de pouvoir enfin glisser vers les îles Salomon. Le 26 mars à 22h UTC, Franck Cammas et ses dix équipiers se retrouvaient au vent du peloton avec les Américains dans leur tableau arrière. Cette position acquise suite à un recadrage judicieux, leur permettait d'entamer une grande courbe vers le Sud-Est avec plus de 200 milles d'écart latéral Est-Ouest sur ses deux plus dangereux adversaires au classement général, les Espagnols de Telefonica et les néo-Zélandais de Camper.
Ce placement stratégique se traduisait par une avance de cent milles sur le peloton lors du passage névralgique des îles Salomon : Groupama 4 avec Puma et Abu Dhabi dans son sillage, pouvait passer à l'extérieur de l'archipel mélanésien quand Telefonica, Camper et Sanya étaient contraints de le traverser. Le Pot au Noir équatorial ne changeait pas la hiérarchie et le voilier français pouvait poursuivre sa descente plein Sud en position favorable. Franck Cammas avec son navigateur Jean-Luc Nélias décidait alors de couvrir leurs concurrents en glissant dans l'Ouest de la Nouvelle-Calédonie pour se replacer devant les étraves du trio « occidental ». Restait le piège d'une dépression située sur la route directe vers la Nouvelle-Zélande : Groupama 4 la contournait par l'Ouest pour terminer contre une brise musclée et une mer très dure jusqu'au cap Reinga, au Nord de l'île kiwi.
La lutte finale
Malgré une voie d'eau par l'étrave que l'équipage arrivait à colmater la veille de l'arrivée, Groupama 4 possédait plus de cent milles d'avance sur une flotte très regroupée au passage de la pointe extrême Nord de la Nouvelle-Zélande. Franck Cammas et ses hommes n'avaient plus qu'à assurer sur les 180 milles jusqu'à Auckland dans une brise qui enfin, s'apaisait à une douzaine de noeuds. Accueilli par des milliers de supporters français et néo-zélandais, le voilier vainqueur franchissait la ligne d'arrivée à 23 heures 33 locale (11h33, heure française), confortant sa place sur le podium du classement général avec 103 points.
Ce dernier va évoluer en fonction des résultats des poursuivants de Groupama 4 puisque les Américains, les Espagnols, les néo-Zélandais et même les Émiratis et les Chinois sont loin d'être départagés alors qu'ils sont attendus en milieu de journée dimanche (heure locale). Groupés en moins de cinquante milles, ces cinq prétendants au podium de l'étape doivent composer avec une brise qui s'étiole au fur et à mesure qu'ils descendent vers Auckland. Si Puma termine deuxième, Franck Cammas et ses hommes sont assurés de la deuxième place au classement général et surtout, gagnent au moins dix points sur les leaders espagnols ! Cette victoire en Nouvelle-Zélande est donc un moment très important de la Volvo Ocean Race. A mi-parcours, le voilier français peut espérer revenir aux points sur Telefonica puisqu'il reste encore cinq étapes océaniques et six régates « in-port ». - Photo copyright Yvan Zedda
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