Franck Cammas et ses hommes ont passé le cap Horn ce vendredi à 14h55 (heure française), en tête de cette cinquième étape de la Volvo Ocean Race. Il reste encore 1 700 milles à parcourir jusqu'au Brésil et la pression américaine est de plus en plus forte, Puma n'étant plus qu'à une heure du tableau arrière de Groupama 4.
« Puma est dorénavant notre concurrent le plus dangereux : nous naviguons aussi en fonction de lui. Pour le classement général, il serait bon que nous gardions les Américains derrière à Itajai mais je pense que Telefonica va pouvoir conserver sa troisième place sur cette étape. Ken Read et son équipage ne font pas beaucoup d'erreurs et ils ont très bien négocié le Pacifique Sud. Cela va certainement être une belle régate jusqu'au Brésil ! Il ne va pas falloir s'endormir... » déclarait Franck Cammas avant le cap Horn.
Un écart insignifiant.
Les Américains ont en effet rattrapé une grande partie de leur retard la nuit dernière lors des empannages que Groupama 4 a dû enchaîner pour s'adapter à la rotation du vent au secteur Nord-Ouest. Puma a pu bénéficier d'une bascule plus progressive pour gagner près de quarante milles en une nuit et les deux voiliers étaient proches lors de leur passage du cap Horn, ce vendredi en début d'après-midi : Franck Cammas et ses hommes ont entraperçu le caillou légendaire à15 heures, suivis par Ken Read et son équipage une heure plus tard. Cette île extrême australe marque un changement radical, non seulement pour l'état de la mer et le froid qui a régné ces derniers jours, mais surtout au niveau de l'intensité de cette étape qui s'est transformée en duel franco-américain. Or la situation météorologique après le détroit de Drake n'est pas des plus faciles à appréhender...
Le vent de Nord-Ouest d'une bonne vingtaine de noeuds qui soufflait au passage du rocher mythique va franchement s'apaiser au large de l'île des États. Et le front chaud qui a apporté la boucaille ce vendredi au lever du jour va laisser place à un ciel de traîne plus dégagé. Deux grandes options sont possibles pour remonter vers le Brésil : une route le long des côtes argentines dans un flux d'Ouest modéré à faible avec l'émergence d'une mini dépression au Nord des Falkland ou une trajectoire plus à l'Est en laissant les Malouines à bâbord pour s'écarter de l'influence de la cordillère des Andes et contourner ce minimum barométrique par l'extérieur. Mais en fait, c'est le positionnement d'ici trois jours, aux abords du Rio de la Plata qui est capital, car un anticyclone barre la route vers le Brésil. Pour les français, la décision de choisir l'une ou l'autre voie sera aussi fonction de la réaction des Américains...
Le cap de bonne délivrance.
« Depuis plus de dix jours, c'était très engagé physiquement avec de très grosses vagues et une grande houle du Sud qui poussaient, avec des vents forts et des vitesses qui atteignaient parfois trente noeuds en bas du creux... La proximité de Puma laisse présager que la semaine à venir ne va pas être de tout repos ! On sent la pression d'un concurrent qui ne veut pas se laisser décrocher après le cap Horn... Et nous, on va lui répondre que nous sommes capables de relever le défi et d'aller plus vite que lui. Il y a un jeu psychologique qui se renouvelle à chaque nouvelle position toutes les trois heures. Jusqu'à présent, nous avons géré les mers du Sud à notre rythme mais désormais, en arrivant au cap Horn, nous reprenons l'esprit de la course avec toute la fatigue que nous avons accumulée. C'est le point que j'appelle « le cap de la bonne délivrance » : la course commence vraiment là ! C'est un caillou majestueux et c'est toujours pour moi une émotion particulière. » déclarait Thomas Coville avant de passer le cap Horn pour la huitième fois.
Ainsi les premières prochaines 36 heures seront assez rapides vers le Nord-Est et l'équipage de Groupama 4 va très vite retrouver des conditions climatiques moins extrêmes : la mer s'annonce plus apaisée, le froid de moins en moins prégnant, mais le vent pourrait bien être plus volage. L'arrivée prévue à Itajai se situe entre le mercredi 4 avril au soir (heure locale) et le jeudi midi...
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