A moins d'une journée du détroit de Malacca, la flotte a dû composer avec une grosse bascule de vent la nuit dernière qui a un peu redistribué les cartes. La mousson et ses masses nuageuses ne sont pas toujours prévisibles et Groupama 4 a plutôt bien géré le double virement de bord qu'il a fallu négocier...
« Les conditions météorologiques ne sont pas si régulières que cela, si ce n'est qu'il y a du vent contraire depuis notre départ des Maldives... C'est une brise très instable : lors de la première partie dans le petit temps, il a fallu faire attention aux bascules et maintenant que le flux est plus soutenu en restant modéré, il y a de belles rotations. Il faut rester aux aguets. A l'image d'aujourd'hui, une erreur dans le choix des bords coûte plus cher qu'un mauvais réglage ! Juste avant le lever du jour, le vent a basculé de 40° sans que cela soit visible sur les fichiers météo : on pensait que cela n'allait durer que deux heures et au final, nous avons effectué une centaine de milles plein Nord... Avant de virer de bord, il faut compter dix à quinze minutes, le temps de déplacer tout le matériel à l'intérieur et les voiles sur le pont. » indiquait Franck Cammas à la vacation radio de ce jeudi midi.
En éventail sur l'entonnoir
Rien n'annonçait en effet cette importante bascule du vent qui a entraîné un ballet de virements de bords pour toute la flotte. Le grand gagnant de ce « pas de deux » est Camper qui a retardé au maximum le déclenchement, pour se retrouver au vent de la flotte quand la brise a continué à tourner vers la droite (vers l'Est-Nord Est). Il fut le premier à revenir cap à l'Est, quand le flux est revenu à son régime normal (Nord-Est). Les néo-Zélandais se retrouvent donc les plus au Sud du quatuor leader, tandis que les Espagnols confirment leur volonté d'être les plus au Nord à l'approche du détroit de Malacca...
« Puma a été le premier à exploiter cette rotation car il était le plus Sud, mais il s'est recalé avec nous et Camper, puis nous avons décidé de profiter aussi de cette bascule et tout le monde a suivi. Je crois que nous avons viré au bon moment et même cet après-midi (local), nous avons enclenché avant les Américains ce qui nous a permis de gratter quelques milles à Puma... Il est à environ cinq milles à notre vent et Camper, douze milles sous notre vent. C'est toujours bien d'avoir un équipage comme celui de Ken Read à vue, car c'est une excellente référence et on ne s'endort pas sur le pont ! Côté performance, nous sommes assez contents parce que nous avons pu nous rapprocher de Camper qui est très rapide dans le petit temps. J'ai l'impression que nous avons progressé ces quatre jours de course, nous arrivons à les tenir maintenant. »
Effets de côte
Cette divergence d'approche stratégique s'explique en partie par le fait que rien ne dit qu'une nouvelle rotation n'apparaisse pas avant d'aborder la pointe de Pulau We : rester le plus possible sur la route directe diminue la prise de risque et surtout permet de se recadrer si le phénomène météo se renouvelle.
« Il faut anticiper l'approche finale sur Sumatra : les Espagnols préfèrent se caler les plus au vent car la brise va tourner un peu plus vers le Nord dès aujourd'hui, mais cela nous paraît risqué parce que nous sommes encore à 250 milles de l'entrée du détroit de Malacca ! Ils ne pourront pas exploiter une nouvelle bascule... Logiquement, les quatre premiers devraient rester groupés, quand nous allons nous engager dans cet entonnoir. Normalement, le vent va se renforcer à plus de quinze noeuds à l'entrée du passage entre Pulau We et l'île Grand Nicobar. Nous devrions passer sous génois lourd (J2) dès la nuit prochaine et il y aura certainement un dernier virement à faire avant de pouvoir passer la pointe. Après, cela devient plus aléatoire avec les dévents sous les îles et les effets « tampon » au vent de Sumatra : il va falloir contourner ces molles dès vendredi. »
Chaud dedans !
A bord de Groupama 4, outre la course qui occupe le corps et l'esprit, la difficulté est de supporter les grosses chaleurs qui marquent cette zone équatoriale. L'atmosphère saturée en humidité rend le moindre déplacement à l'intérieur du bateau pénible et il est difficile de s'endormir la journée. Cette situation devrait légèrement changer ces prochaines heures avec plus de vent donc plus d'animation sur le pont et un peu d'air frais, mais dans le détroit de Malacca, il faudra être très en forme pour réagir à la moindre risée dans une ambiance qui s'annonce étouffante avec un vent faible et très variable...
« Nous avons un régime alimentaire qui s'adapte à ces grosses chaleurs : on dépense moins de calories et nous buvons beaucoup parce qu'on sue énormément, notamment à l'intérieur de Groupama 4. C'est difficile à gérer pour tout le monde et le seul moment agréable est la nuit sur le pont. Pour dormir dans les bannettes, nous sommes équipés de petits ventilateurs et nous avons la chance d'avoir un pont blanc a contrario de Puma ou de Camper qui doivent encore plus souffrir à l'intérieur. »
Position des concurrents de la Volvo Ocean Race sur la troisième étape Abu Dhabi - Sanya à 1600 UTC (17h00 heure française) le 26/01/2012
1. Camper à 1905.5 milles de l'arrivée
2. Telefonica - à 4,1 milles du premier
3. Groupama 4 - à 4.3 milles du premier
4. Puma - à 6,8 milles du premier
5. Abu Dhabi Ocean Racing - à 32,4 milles du premier
6. Team Sanya - à 62.2 milles du premier
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